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DE LA TROISIÈME RACE. 463

«ourveoir à la garde et seureté des villes et places dudit pays, et icelles Élire reparer s’il voit que besoin soit, et aussi soy y loger et retraire toytes jes gens à telles heures qu’ii voudra et y demeurer pour tant de temps que bon luy semblera, et generalement de faire en toutes et chascune les choses dessusdittes, leurs circonstances et dépendances et autres qu’il adviserà, tout ce qu’il verra estre à faire et nécessaire pour le bien, utilité et prouffit de nous et de la chose publique dudit pays, et tout ainsi que faire pourrions, si presens en nos personnes y estions, jaçoit ce que 1a chose requist mandement plus especial ; promettant en bonne foy avoir ferme et estable tout ce que par nostredit cousin sera fait et besogné ès matières dessusdittes pendant ledit temps dessus declâré, se plustost ne retournons comme dit est. En tesmoing de ce, nous avons fait mectre à ces présentes nostre scel. Donné à Tours, le quatriesme jour de Janvier, l’an de grâce i+tfi. Et sur le reply : Par le Roy, en son conseil. Bourre. Lettres de Louis XI relatives à des différens qui s’étoient élevés entre les Habitans de Paris et ceux de Rouen. Nous n avons pas ces lettres ; mais voici la pièce que nous avons trouvée parmi les manuscrits de la Bibliothèque impériale relatifs à l’histoire, et à Louis XI en particulier, boite i.r> On y annonce quelle est tirée d’un vieux registre des privilèges de la ville de Rouen.

Vidimus d’une lettre de Charles VII, donnée à Caen, le septiesme juillet 1^0 (a), par laquelle il termine les différends qui estoient entre les habitans de Paris et ceux de Rouen. Les habitans de Paris vouloient obliger ceux de Rouen qui montoient ou descendoient la riviere de Seine dans Paris ou aux environs, de prendre compagnie françoise, et ceux de Rouen empeschoient les marchands de Paris de descendre ni mettre leurs vins à couvert ou les rendre à Rouen. Le Roy veut que les habitans de Rouen soient francs et quittes de la compagniè françoise, et que ceux de Paris puissent descendre et mettre à couvert leurs vins et autres marchandises. Ces privilèges sont confirmés par lettre^ de Louis XI, données à Tours, le 14 janvier et du regne le premier. Note.

(a) Elles n’ont pas été imprimées dans les volumes précédens. ((t) Lettres générales d’amortissement, pour les Eglises de Saint-André et de Saint-Séverin à Bordeaux.

LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France ; sçavoir faisons à tous presens et à venir, nous avoir receue l’humble supplicacion de noz chiers ct bien-amez les doyen, chanoines et chapitre des esgliscs Saint-André et Sairit-Severin de Bourdeaulx, contenant que, tant à cause de la fondacion, dotation et augmentacion desdittes esglises, qui sont belles et notables et Note.

Louis XI,

à Tours,

le 4 Janvier

1461.

Louis XI,

à Tours,

le 14 Janvier

i46i.

Louis XI,

a

Saint -Macaire,

Février i46i.

(a) Trésor des chartes, registre 198, pièce 269.