Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/203

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Louis XI,

à Verdun,

Septembre

1475*

Louis XI,

à la Victoire-

lès-Senlis,

le p Octobre

  • 475-

38

Ordonnances des Rois de France

l’Evesqtie d’Avr anches ( a), le Prcthonotaire de Treignac , mat sire Philibert de Beii, et antres presens. Aurillot. Visa (b). Et est scriptum : Expedita in Camera compotorum domini nostri Regis, et ibidem , libro car tarum hti/us temporis , folio cxv.°, registrata , sine ftnancia. Scriptum in prefata camera, xxvij Octobris, anno millesimo CCCC Ixxv* Sic signatum : Bureau.

Lecta , publicata et registrata, Parisiis, in Parlamento, sexdecimâ die Novembris, anno millesimo cccc Ixxxv/ Sic signatum : Brunat. Collacio facta est cum originali. Bruna i.

Notes.

(a) Voir Ia note e de la page gy.

(b) Par d’autres lettres du même mois de septembre, une trêve marchande fut conclue entre le Roi et le Duc de Bourgogne, dans tous les pays de leur dépendance , pour neuf années. Toutes entreprises de guerre dévoient cesser, et les sujets mutuels aller dans les états de l’autre Prince pour leurs affaires et négoces, sans avoir besoin de sauf-conduit, et toutes les marchandises y avoir un cours libre. Ceux qui voudroienty mettre obstacle, seront poursuivis comme infracteurs de trêves par les conservateurs que nomme le traité, dans lequel 011 autorise à comprendre les alliés des deux parts s’iis veulent y être compris. Voir Léonard , pag. 13 f et suiv. Il donne à la suite, des lettres de Louis XI, qui ont pareillement du 13 septembre, pour l’explication d’un article de ce traité, concen nt le Roussillon. Le premier de ces deux acre ; a aussi été imprimé parmi les Preuves des Mémoires de Philippe de Comines.

(a) Lettres par lesquelles Louis Kl ratifie et promet d’observer le Traité de paix et d’alliance avec le Duc de Bretagne. LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France , à tous ceulx qui ces présentes lectres verront, salut. Comme depuis le trespas de feu nostre très-cher seigneur et pere, que Dieu ahsoille , plusieurs guerres, divisions et différences ayent este mues et suscitées entre nous et notre très-cher et très-amé neveu et cousin le Duc de Bretaigne^j, dont innumerables maux et inconveniens s’en sont ensuivis, nous desirans de tout nostre cueur appaiser et esteindre lesdictes divisions et différences pour relever le pauvre peuple de misere, le garder d’opression et eviter la cruelle effusion de sang humain ; considerant que, à fonneur et louange des princes chrestiens, rien n’est plus convenable que de desirer et aymer la paix , de laquelle le bien et le fruit en choses terriennes et mortelles est si grand que plus ne pourroit, et ayant regard singulier à la bonne et loyale amour qui, le temps passé, a esté entre nos predecesseurs Roys de France et les predecesseurs de nostredict neveu le Duc de Bretaigne, après plusieurs ouvertures et pourparlers sur ce eus entre nous et nostredict neveu et cousin ou les gens de son conseil à ce commis, par l’advis et délibération de plusieurs gens de nostre sang, de nostre grant conseil et autres, avons traitté et accordé avec nostredict neveu et cousin en la forme et maniéré contenue et déclarée ez articles dont la teneur s’ensuit :

Notes.

(a) Preuves de l’Histoire de Bretagne par (b) C’étoit, depuis i 4S9* François II, Dom L obineau , pag. i ;jo et suiv. Recueil dont nous avons déjà parlé dans les voLmej des traités de paix, trêves, &c., par Léonard , précédons. totn. I, pag. iCj et suiv.