Page:Pastoret - Ordonnances des rois de France de la troisième race, tome 18.djvu/208

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DE I.A TROISIÈME RACE, i 3

à plain de sa grant fidélité, amitié et bienveillance, icelluy, pour ces causes et autres considérations à ce nous mouvans , avons, de nostre certaine l°ü,s science, plaine puissance et auctoritc royal, faict et ordonné, faisons et * ’a Victoire- . _ 1. 1 les Seniis,

ordonnons par ces présentés nostre lieutenant général par tout nostre |e ^Octobre royaume, et luy avons donné et donnons, en ce faisant, plain pouvoir et i/jjjautorité d’y faire et faire faire en toutes choses comme nous-mesmes ferions et faire pourrions, se presens y estions en personne ; laquelle chose nous promectons avoir agréable par cesdictes présentes signées de nostre main, posé ores qu’il y eust chose qui requist mandement plus especial. En tesinoing de ce, nous avons faict mectre nostre scel à cesdictes présentes. Donné à la Victoire h’7-Senlis, ce xvj* jour d’Octobre (a), l’an de grâce mil cc.cc Ixxv, et de nostre regne le xv* Par le Roy, l’Archevcsque de Lyon, les sires de Curton , de Gié, du Ltide, d’Achoti, de Grant mont, de l’isle, et autres presens. J. Petit. Et scelle (b) .

Notes.

(a) Par des lettres patentes du même jour

encore, le Roi renouvelle , avec serment, la

promesse faite au Duc de Bretagne de tenir

et garder sa personne en toute franchise et

liberté. Recueil de Léonard, terne I.tr ,p. 170. (b) Des lettres de noblesse furent accordées

à Jean Servin , au mois d’octobre i475*

Registre 2o4 du Très, des chartes, n.* ij6.

Louis XI,

(a) Ordonnance concernant la valeur et le cours des Monnoies. à l’Abbaye Notre-Dame

LOYS, par la grâce de Dieu, Roy de France, à tous ceulx qui ces de la Victoirepresentts lectres verront, salut (b). Comme il soit ainsy que pour les je ^"Novemb grans plaintes et crieries que avions tous les jours de nos subgects, de ce que nos escuz estoient journellement transportés hors de nostre royaume, parce qu’ils estoient d’aussy grant valleur et mise en plus ez pays circonvoisins que en nostredict royaume, et pareillement nostre blanche monnoye (c) estoit transportée esdicts pays circonvoisins, parce qu elle estoit de plus grant valleur et mise en iceulx pays que en nostredict royaume ; et pour ce que, pour les très-grans affaires esquieulx estoions pour lors occupés, ne nous estoit possible y vacquer comme eussions bien voulu, pour y donner le remede , ès mois de decembre et janvier mil quatre cens soixante et treize (d), mandâmes venir par devers nous, par deux fois, Jehan Clerebourg et Germain Bracque (e), generaulx maistres de nos monnoyes, comme les plus renommez anciens et experts au fàict des monnoyes, leur recitasmes les plaintes et crieries que avions, ainsy que dessus est faite mention, et se leur commandasmcs expressément que, afin que on ne tirast plus de nos escuz ne blanche monnoye , ils creussent la valleur de l’escu d’autant et plus quelque peu qu’on en donnoit ès pays estrangers , et pareillement nostredicte blanche monnoye, parquoy, ainsy qu’on les transportoit dehors pour Je guain qu’on y avoit, ceulx qui estoient jà dehors feussertt rapportez, Notes.

(a Transcrite sur les chartes delà Chambre (c) Or» désignoit par blanche la monnoie des comptes, n.“ 101 4- Collationnée sur le d’argent. registre F de la Cour des monnoies ,7^/.97 (dj Voir, lem. XVII, plusieurs lettres pa~ yersj‘ tentes de l’an 1 473 sur les monnoies.

é Savoir faisons. R. F. (e) Lors. R. F.