CHAPITRE XIV
La fin du commerce
Il nous faut revenir à Paris, que nous avons laissé en pleine crise de réorganisation. Ce fut une période chaotique et confuse, — mais aussi d’élan magnifique. Nul ne boudait à la peine. On se surmenait avec enchantement. On apportait au travail une ferveur et une ténacité incomparables. C’était pour soi qu’on besognait ! On se sentait maître de l’avenir !
Tous les problèmes se posaient à la fois et, à tous, il fallait apporter solution satisfaisante. Mais, entre tous, aucun n’était plus pressant que celui des subsistances.
Paris ne pouvait se passer de l’afflux continuel des produits alimentaires. Et il était d’autant plus urgent de rétablir régulièrement les arrivages que, durant la période de grève générale, les stocks s’étaient épuisés. D’autre part, il était à présumer qu’aux pre-