les coutumes du passé ; comme nulle institution compressive ne peut, — ainsi que le fit l’État au cours des siècles, — étouffer les aspirations nouvelles, écraser dans l’œuf le progrès, la marche en avant va se continuer sans entraves.
Au fur et à mesure que telles améliorations, tels modes de vivre seront trouvés préférables, leur adoption se fera automatiquement, — sans que leurs partisans aient à lutter contre ceux qui n’en voudraient pas et, sans que ceux-ci puissent s’opposer à ceux-là.
Dans tous les domaines, — que ce soit dans le domaine économique ou dans le domaine moral, — en tous ! la révolution a marqué son empreinte féconde.
Un être humain sociable, — conséquence du milieu nouveau, de l’ambiance nouvelle, — s’est substitué à la bête humaine de la période capitaliste : l’homme est devenu bon, parce qu’il n’a plus intérêt à être mauvais !
À la lutte, aux rivalités, aux discordes, aux déchirements, et à la guerre entre humains, se sont substituées l’entente, la cordialité, l’entraide. La bataille ne continue que dans le domaine de la nature : sur ce terrain, en accord commun, les hommes surmontent les forces adverses, se les asservissent.
Et maintenant que toutes les appréhensions sont évanouies ; maintenant que la révolution se répercute à travers le monde, apportant également aux peuples, la paix, la liberté, le bien-être ; maintenant que nul danger, ni intérieur, ni extérieur, n’est à