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Page:Paul Diffloth - Agriculture Générale, Le Sol et les labours.djvu/19

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INTRODUCTION.

fini par établir la vérité telle qu’elle est, toutes choses que l’on développe longuement dans notre enseignement, puisque nous ne devons pas seulement faire des praticiens, mais former aussi des intelligences élevées, capables de faire avancer la science au laboratoire et sur le domaine.

Je conseille donc la lecture de ces petits volumes à nos anciens élèves, qui y retrouveront la trace de leur première éducation agricole.

Je la conseille aussi à leurs jeunes camarades actuels, qui trouveront là, condensées en un court espace, bien des notions qui pourront leur servir dans leurs études.

J’imagine que les élèves de nos Écoles nationales d’agriculture pourront y trouver quelque profit et que ceux des Écoles pratiques devront aussi les consulter utilement.

Enfin, c’est au grand publie agricole, aux cultivateurs, que je les offre avec confiance. Ils nous diront, après les avoir parcourus, si, comme on l’a quelquefois prétendu, l’enseignement supérieur agronomique est exclusif de tout esprit pratique. Cette critique, usée, disparaîtra définitivement, je l’espère. Elle n’a d’ailleurs jamais été accueillie par nos rivaux d’Allemagne et d’Angleterre, qui ont si magnifiquement développé chez eux l’enseignement supérieur de l’agriculture.

Successivement, nous mettons sous les yeux du lecteur des volumes qui traitent du sol et des façons qu’il doit subir, de sa nature chimique, de la manière de la corriger ou de la compléter, des plantes comestibles ou industrielles qu’on peut lui faire produire, des animaux qu’il peut nourrir, de ceux qui lui nuisent.

Nous étudions les manipulations et les transformations que subissent, par notre industrie, les produits