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Deuxième partie
ANALYSE DE LA RESPONSABILITÉ
I. — Facteur principal et formes fondamentales.
CHAPITRE III
EXAMEN CRITIOUE DES DOCTRINES
Doctrines philosophiques et doctrines historiques. Leur postulat commun : la responsabilité réduite à la causalité 
 175
I. — Deux conceptions philosophiques de la causalité et de la responsabilité : indéterminisme et déterminisme 
 177
II. — Que le déterminisme ne réussit pas à ramener la responsabilité à la causalité 
 180
III. — Que le spiritualisme indéterministe y échoue lui aussi 
 188
IV. — De la doctrine qui s’attache surtout à la fonction exemplaire de la peine 
 193
V. — Insuffisance des doctrines philosophiques. Comment elles méconnaissent la complexité et le caractère social de la responsabilité. Les doctrines évolutionnistes tiennent compte des faits que les philosophes ignorent. Comment elles tentent de réduire les faits dits aberrants au fait réputé normal 
 198
VI. — Premier procédé de réduction, purement verbal. — Deuxième procédé : immutabilité morale, aberrations intellectuelles. — Examen 
 203
VII. — Troisième procédé : aberrations morales. — Examen 
 210
VIII. — Quatrième procédé : aberrations religieuses. — Examen 
 216
IX. — Conclusion : il n’y a pas de faits aberrants. Les caractères fondamentaux et permanents de la responsabilité ne sont pas d’un autre ordre que ses caractères secondaires et variables 
 221
CHAPITRE IV
POURQUOI IL Y A UNE INSTITUTION DE LA RESPONSABILITÉ
I. — Indétermination partielle de la responsabilité. C’est par rapport au crime, non par rapport au patient, que la sanction s’oriente d’abord 
 224
II. — Démonstration de cette proposition. — Nécessité de substituer au crime un symbole qui le représente 
 226
III. — Le choix de ce symbole est largement indéterminé. Etude des faits de vendetta où cette indétermination est maxima 
 234
IV. — Le jugement de responsabilité a son individualité propre. Il faut qu’il y ait un corps de règles, qui constituent l’institution de la responsabilité 
 244