gaisons dérivées, à tous les temps (sauf l’inf. abs.), la voyelle finale est celle du qal, à savoir : tous les parfaits sont en ◌ָה, les futurs en ◌ֶה, les impératifs en ◌ֵה, les inf. cst. en וֹת. Tous les participes (même passifs, sauf גָּלוּי) sont en ◌ֶה, comme גֹּלֶה.
c La 3e radicale actuelle י apparaît : 1) dans le participe passif גָּלוּי ; 2) dans certaines formes rares, surtout en pause, telles que les types גָּלָ֫יוּ pour l’usuel גָּלוּ, יִגְלָ֫יוּ pour l’usuel יִגְלוּ.
Le י est latent dans les formes telles que נִגְלֵ֫יתִי (ẹ̄ pour ai̯), תִּגְלֶ֫ינָה (ē̦ pour ai̯), גָּלִ֫יתִי (ī pour ii̯).
Le י tombe dans les formes syncopées, p. ex. גָּלוּ pour *galai̯u, יִגְלוּ pour *i̯iglai̯u ; et dans les formes apocopées, p. ex. יִ֫גֶל de יִגְלֶה (= *i̯iglai̯).
Le י est quiescent à la fin du mot dans p. ex. *galai̯ devenu gålå, et écrit גָּלָה.
Comparer dans la flexion nominale les formes en ē (avec י latent) שָׂדֶה, cst. שְׂדֵה ; שָׂדֵ֫הוּ, שָׂדֶ֫הָ (§ 96 B f), et les formes syncopées, par exemple שָׂדִי, שָֽׂדְךָ (et rapprocher les formes verbales avec suffixe ךָ : גָּֽלְךָ, יִגְלְךָ).
d Conjugaison qal.
Parfait. Certaines formes proviennent des verbes actifs, les autres des verbes statifs.
1) Formes provenant des verbes actifs : 3e sg. m. גָּלָה pour *galai̯[1] ; le י est quiescent, comme א dans מָצָא (comp. ar. rama(i̯) رَمَى jeter, prononcé ramā).
La 3e f. est formée directement de la 3e m. : *gala + t > גָּלָת, forme rare[2]. Généralement on ajoute un second élément féminin ◌ָה d’où גָּלָ֑תָה, qui est la forme pausale, d’où la forme contextuelle גָּֽלְתָה (comp. קָטָ֑לָה, קָֽטְלָה).
La forme rare 3e pluriel גָּלָ֫יוּ.
2) Formes provenant des verbes statifs : toutes les formes en גָּלִית, par exemple גָּלִ֫יתָ (comp. ar. raḍīta رَضِيتَ du statif raḍii̯a رَضِيَ être content).