- 4) Au hifil jussif en général, p. ex. יַקְטֵל, יָקֵם.
- 5) Au hifil indicatif des verbes ע״ע : יָסֵב, יַסֵב.
Première voyelle ◌ֵ au futur :
- 1) Au qal des verbes actifs פ״ו : יֵשֵׁב.
- ע״ע : יֵקַל. des verbes statifs
- 2) Au hifil des verbes פ״י : יֵיטִיב.
a Les verbes faibles étant caractérisés par le fait qu’à côté d’éléments forts ils contiennent un élément faible, il est arrivé souvent que, pour exprimer une même idée, on a associé aux mêmes éléments forts un élément faible variable. Ainsi pour tendre un piège la base stable קשׁ a été employée avec un 1er élément faible י ou נ, d’où יָקַשׁ et נָקַשׁ. De même pour disjoindre on a נקע et יקע. Quand il s’agit de verbes dont il se trouve peu de formes dans la Bible, il est parfois difficile de dire s’il y a vraiment deux racines apparentées ou bien si certaines formes ne sont pas dues à une simple contamination ; tel est le cas notamment pour certains verbes ע״ו et ע״ע. Un accident phonétique survenu à une forme peut causer un métaplasme[1]. Une forme isolée n’autorise pas à admettre une véritable racine ; ainsi du hitpael הִתְיַצֵּב (§ 77 b) on ne peut pas conclure à l’existence, en hébreu, d’une racine יצב à côté de נצב, ni du futur יֵלֵךְ à l’existence d’une racine ילך à côté de הָלַךְ (§ 75 g).
b Exemples d’une base employée avec divers éléments faibles : écraser : דכךְ, דוךְ, דכא ; ê. nombreux : רבב et רבה ; ê. coi : דום, דמם, דמה ; mépriser : בוז et בזה ; rencontrer : קרא et קרה.
Autres exemples dans le cas des verbes défectifs § 85.
a Parfois, pour exprimer la même idée verbale, la langue emprunte une partie des formes (conjugaisons, temps) à une racine, et le reste
- ↑ C’est ainsi qu’en arabe de Syrie waqada وَقَدَ allumer devient qād, f. yaqīd, par l’impératif qid قِد prononcé qīd (cf. Landberg, Proverbes de Sayda, p. 290).