— Place, place à quatre ! Ma fille est grosse d’un saint ; elle accouchera d’un pape.
Et elle cassa la tête à tous les saints de l’église.
La fin de ce conte m’a été dite d’une façon un peu différente :
L’un des garçons s’habille en femme ; l’autre déguisé le conduit, et au soir ils viennent heurter à la porte de la coquette, et le prétendu mari demande un logement pour sa femme qui était enceinte :
— Logeons-la, dit le bonhomme ; mais avec qui va-t-elle coucher ?
— Avec la fille de la maison.
Au milieu de la nuit, la fille s’écria :
— Mon père, la femme est un gars.
Mais le bonhomme prit son violon, et se mit à jouer :
::Que le bon Dieu la mène, :::La mène, ::Que le bon Dieu la mène bien.
J’ai entendu plusieurs autres variantes de ce conte qui se retrouve — mais considérablement allongé et arrangé — dans le Grillon du Foyer, légendes (ou plutôt nouvelles) bretonnes, par Caliste de Langle. C’est le conte qui a pour titre : Archange et Capucins.