ments-là, au moins, ne risqueraient pas tout à la fois d’être profanés ou d’empoisonner le quartier.
Est-il vrai — mais ce doit être là une pure calomnie — qu’à la messe de minuit, le jour de Noël, faisant venir quelques cabotins pour chanter avec âme, vous ravaliez votre église au rang d’un simple café-concert, en faisant payer à la porte un franc, 20 sous, aux pauvres diables qui viennent pour se réchauffer un peu le cœur et les membres engourdis, dans la naïveté de leur foi ?
Quel est donc l’article, le paragraphe particulier du fameux Concordat qui déclara qu’il faut avoir 20 ronds en poche pour aller admirer l’Enfant-Jésus dans sa crèche, la nuit de Noël ?
Mais il est évident que tout cela est faux, que vous n’encaissez les loyers d’aucun immeuble rue Montmartre, que vous n’avez aucun million et que vous êtes pauvre comme Job.
Je le souhaite ardemment, car, en vérité, si c’était vrai, ce serait bien écœurant et il faudrait en appeler de nouveau à la cravache du Nazaréen pour chasser les marchands du temple.
Je veux finir sur un souvenir moins triste : de tout temps les curés de Saint-Eustache ont passé pour des lurons à poigne et pour des despotes dans leur quartier.