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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/161

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LE COUVENT DE L’ASSOMPTION

l’examiner rapidement, tel qu’il se présente aujourd’hui à nos yeux.

Donc, après la grille qui entoure le petit espace devant l’église, où jouent les enfants de l’école et avant le bureau de poste qui fait le coin de la rue du Mont-Thabor, se trouvent tous les bâtiments qui faisaient partie d’ailleurs de l’ancien couvent des Haudriettes, ou de l’Assomption plutôt, au milieu une grande porte cochère banale au no 9 de la rue Cambon ; une plaque de marbre noir, à demi effacée, au-dessus de la porte, indique, on ne sait pourquoi : Archives du ministère des finances.

Les archives n’ont jamais été là, et le grand couvent renferme simplement le magasin central des imprimés du ministère des finances, ce qui n’a aucun rapport avec les archives, puisqu’il n’y a que des registres et des imprimés à employer : du neuf au lieu du vieux.

En franchissant la porte, vous entrez dans un vaste préau qui a encore conservé ses galeries couvertes de deux côtés ; en face, la galerie sort du bâtiment principal et est recouverte d’une terrasse ; à gauche, elle est sous le bâtiment même ; à droite, du côté de l’église, de même que du côté de la rue Cambon, si elle a existé, elle a disparu lorsque cette dernière rue a été percée.