dans le bureau de l’administrateur et dans toutes les autres pièces de la maison de Molière.
Puis, viennent les archives, la bibliothèque, les accessoires, le garde-meuble renfermant des tableaux, aquarelles, dessins, gravures, marbres, plâtres, bronzes, terres cuites, biscuits de Sèvres, etc., qui représentent une valeur inestimable, non seulement au point de vue artistique, mais encore, mais surtout parce qu’ils sont tous les souvenirs vivants et tangibles de la vie intellectuelle de la France dans le passé.
Mais ce malheureux musée ou plutôt cette suite de musées ainsi éparpillés, n’existe pas à proprement parler ; les comédiens n’osent même plus rien accepter en don, il y a des œuvres d’art jusque dans les greniers, enfouies, perdues, oubliées, c’est navrant, et c’est pourquoi je ne veux pas en parler aujourd’hui.
Aussi bien tout ce qui est public est familier aux Parisiens, et pour le surplus je dirai tout à l’heure quelle est la seule solution qui s’impose à un état de chose intolérable et indigne d’un grand pays, car il s’agit bien là au premier chef d’un patrimoine de gloires nationales, dont nous devons nous montrer fiers ajuste titre.
Je reviens donc tout uniment à la bibliothèque.