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mon berceau

maisons mortuaires, d’après les inscriptions parisiennes.

Hélas ! cette liste est assez pauvre, quand elle devrait être si riche, et je suis bien forcé de constater que la Ville de Paris ne sait guère rendre un dernier et suprême hommage à ses morts illustres, encore moins à ses propres enfants de valeur, qui cependant n’ont point fait défaut depuis des siècles. Je citerai au hasard : Berryer, qui mourut 64, rue des Petits-Champs ; Bougainville, 5, rue de la Banque ; Corneille, 6, rue d’Argenteuil ; l’amiral Coligny, 144, rue de Rivoli ; Diderot, 39, rue Richelieu ; La Fontaine, à l’Hôtel des Postes (emplacement de l’Hôtel d’Hervart) ; l’Abbé de l’Épée, 23, rue Thérèse ; Molière, 60, rue Richelieu ; Mignard, 23 bis, rue Richelieu ; Alfred de Musset, 6, rue du Mont-Thabor.

Et dire que beaucoup d’autres quartiers de Paris, qui ont reçu le dernier soupir de grands hommes, sont complètement oubliés ; il y a là une lacune regrettable que je signale à la Commission des Inscriptions Parisiennes.

Entre mille détails intéressants, Pessard remarque « que le point central de Paris qui, avant le déplacement des barrières, était présumé aux