se trouvent en relation avec les exportateurs. La question primordiale est donc d’entraîner les premiers intéressés, en les convainquant que leurs intérêts sont liés à cette création, que l’extension constante du commerce d’exportation, en raison du nombre sans cesse grandissant des acheteurs et des vendeurs, exige d’autres moyens plus pratiques pour le traitement des affaires que ceux employés jusqu’à ce jour, c’est-à-dire les visites du vendeur chez l’acheteur. Faire antichambre n’est pas faire affaire, et que de temps ainsi perdu inutilement au détriment du négoce ! La Bourse d’Exportation doit donc être pour tous, acheteurs et vendeurs, un immense bureau d’affaires où dans le plus court espace de temps tous les renseignements concernant les acheteurs, soit sur les cours des marchandises, les fluctuations du change, les prix du fret, etc., etc., leur pourront être donnés, et pour les vendeurs un moyen de confirmer des affaires en cours, recevoir des propositions ou prendre des rendez-vous pour de nouvelles affaires. Tous ceux s’occupant d’exportation et sachant combien de temps il se perd inutilement, verront immédiatement l’énorme avantage qu’une pareille création leur accorderait.
« Seulement, et c’est là où je vais me trouver en contradiction avec vous, la Bourse de Commerce actuelle ne peut et ne pourra jamais devenir