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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/311

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LA BOURSE DE L’EXPORTATION

et si l’on pouvait ajouter foi aux pressentiments, tout a concouru jusqu’à ce jour pour que pareille surface soit conservée pour la création de notre Bourse du Commerce de l’Exportation.

« Vous voudrez bien excuser, cher Monsieur, l’étendue que j’ai donnée à mes explications, mais je le croyais utile dans l’intérêt de cette œuvre qui sera l’une des plus vives et des plus importantes du prochain siècle, je n’ose dire de ce siècle, et qui donnera le plus sérieux appoint à tous ceux qui rêvent Paris port de mer, c’est-à-dire le centre du Commerce Universel. »

Je répondrai en peu de mots à cette objection, qui est bien une objection de clocher, car ; 1o le Sentier et le Marais ne sont pas sensiblement plus loin de la Bourse de Commerce actuelle que de celle que l’on voudrait dans le deuxième arrondissement.

2o Mon correspondant reconnaît que l’on perd un temps énorme, des journées, en courses, attentes et visites, et en admettant que l’on soit obligé de faire cinq minutes de chemin de plus pour venir à la Bourse de Commerce, l’économie de temps serait encore considérable. Quant à Paris port de mer, vous savez que voilà vingt ans que je soutiens le projet partout, par ma plume et