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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/329

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LA BOURSE DE L’EXPORTATION

un mot, qui sont le plus dignes de fixer et de retenir l’attention de l’économiste.

Et si je voulais prendre le commerce général de la France dans ses manifestations si variées, si multiples, presque infinies, et si je voulais, au milieu d’elles, suivre pas à pas les modifications profondes et bienfaisantes que la répercussion économique imprime à chaque industrie, à chaque commerce, il nie faudrait des volumes, et, lorsque j’aurais fini, si je n’avais pas été au-dessous de ma tâche, j’aurais tracé le tableau le plus éloquent de notre situation commerciale et industrielle. Comme un habile ouvrier qui vous explique tous les rouages compliqués d’un chronomètre, j’aurais mis à nu, devant vous, tous les mystères, tous les enchaînements, toutes les raisons d’être du monde commercial, qui vous échappent peut-être encore — du moins en partie. Cet ensemble de phénomènes si captivants et si utiles à connaître, c’est la répercussion commerciale, la répercussion économique.

Mais plus modeste est mon but aujourd’hui et je ne veux pas sortir du premier arrondissement.

Donc voilà, je suppose, la Bourse de l’Exportation installée, ouverte, fonctionnant dans la Bourse de Commerce, où elle attire des commissionnaires, des négociants, des exportateurs, des voyageurs,