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Page:Paul Vibert - Mon berceau, 1893.djvu/418

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MON BERCEAU

Allons, monsieur l’architecte de la Bourse, monsieur le conservateur, monsieur le commissaire spécial, monsieur le gardien du jardin de la Bourse (ce palais est le nid des sinécures, le fromage des rats, ce qui prouve qu’il n’y en a pas qu’à l’Opéra), allons messieurs les agents de change, messieurs les coulissiers, un bon mouvement, cotisez-vous, remuez-vous et pour l’amour de Dieu ou du diable, un bon coup de lessive, un fort nettoyage, la Bourse en a besoin, vos crânes chauves sont déjà rongés par les microbes et ressemblent à des écumoirs.