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dix-sept heures, sans tenir compte des minutes, suivant le plus ou moins grand nombre de femmes dans une situation intéressante…

On dit que Chamberlain se souvenant d’un monologue célèbre de mon ami Leroy sur le fromage de gruyère ce serait écrié :

— C’est bien simple, que l’on bouche les trous !

Et pour le faire, il serait sur le point d’entrer en rapport avec nous pour nous acheter dix-huit milliards de mètres cubes de sable du Sahara, ce qui nous permettrait du coup, de réaliser la mer intérieure, sans bourse délier. Il est évident que l’idée est ingénieuse et qu’en tout cas, elle est à creuser, c’est bien le cas de le dire.

Mais voilà le hic, le transport serait long et coûteux et ce ne serait pas une opération commode que de combler ainsi toutes les mines de la Grande-Bretagne, sans compter que l’on en oublîrait beaucoup, surtout parmi celles qui ne sont plus exploitées depuis des siècles.

Cependant ça urge, comme disait ce bon Rochefort, au temps déjà lointain où il avait encore de l’esprit et il est évident qu’il faut bien se décider, sans plus tarder, à prendre une résolution héroïque.

Si encore nous avions des montagnes élevées, comme en Savoie, disaient avec désespoir, les Anglais qui ont l’habitude de venir se balader à Chamounix et autres lieux incomparables de nos beaux départements montagnards. Mais hélas la noblesse