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ment risquées. Qu’en théorie et sur le papier elles soient simples et logiques, nous le voulons bien.

Mais c’est surtout en navigation sous-marine qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

Mais ce n’est pas encore tout et le Petit Journal revient sur le projet dans son numéro du 1er février 1902 en ces termes :

Voici que les sous-marins voient s’ouvrir devant eux tout un avenir aux larges horizons scientifiques.

Un Autrichien, M. Anschutz Kampfe, a fait évoluer, paraît-il, à Vienne, dans un vaste bassin, devant l’Association des ingénieurs et architectes, un moteur d’un nouveau bateau sous-marin dont il est l’inventeur et au moyen duquel il se propose d’arriver… au pôle Nord.

Pour avoir de l’air, l’inventeur — moyen qui semble peu pratique — compte, tous les deux ou trois jours, percer la calotte de glace à aide de dynamite.

Dame ! puisqu’on ne peut y parvenir ni sur la glace, ni par mer, ni en ballon, pourquoi ne pas tenter la méthode sous-marine ? Mais si celle-là échoue, par exemple…

Et vers la même époque on télégraphiait de Berlin au New-York Herald :

Deux savants allemands, le docteur Scholl, de Munich, et le docteur Auschutz-Kampfe, vont tenter d’atteindre le Pôle Nord en se servant d’un sous-marin spécialement construit dans ce but, conjointement avec la télégraphie sans fil. Le sous--