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« balançoires » du merveilleux, il est admissible, suivant toutes les probabilités scientifiques, qu’il y a dans le monde une foule de planètes habitées tout comme la nôtre.

Les lecteurs de ce chapitre se souviennent très certainement des travaux que j’ai publiés sur la planète Mars et comment je suis arrivé à entrer en relation avec ses habitants, et même à photographier un de ces habitants. Je l’ai écrit tout au long dans mon volume : « Pour lire en automobile ». Et ils se souviennent également et très certainement comment j’ai démontré qu’il n’y avait dans l’univers, dans le grand tout, que deux agents principaux :

1o Le fluide électricité qui, sous ses trois formes : lumière, chaleur et fluide électrique, gouverne le monde physique ;

2o Le fluide-âme, dont chaque homme, dont chaque être animé a une parcelle plus ou moins grande.

Il y a donc des courants et des échanges interplanétaires des deux fluides, et au point de vue de la constitution même des planètes et au point de vue des êtres vivants qui les animent.

— Mais, me direz-vous, cela est tout à fait la théorie de la métempsycose.

Ce à quoi je réponds modestement :

— Pas le moins du monde ; j’observe et je constate une série de phénomènes purement matériels, rien de plus, rien de moins. Et comme je l’ai dit mille fois dans d’autres travaux sur lesquels je n’ai