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des et surtout le déshonneur des conservateurs de nos musées nationaux.

D’aucuns — les plus féroces amateurs — craignant encore les substitutions de personnes, proposent de marquer les artistes à l’épaule d’un numéro d’ordre correspondant à leur acte de naissance et qui leur serait appliqué, soit à leur sortie de l’école des Beaux-Arts, soit à leur premier Salon.

À cela je ne vois rien à répliquer ; tout de même, c’est bien le cas de le dire.

Mais ces mœurs nouvelles, à propos de la tiare de Saïtapharnès, sont tout de même amusantes et mériteraient d’être contées par le menu, n’est-il pas vrai ?

Et puis voulez-vous que je vous dise encore ma dernière pensée, mais celle-là de derrière les fagots, ce qui est bien plus épatant que derrière la tête ? Eh bien, je crois bien que devançant le printemps, elle a fait — je parle de la tiare — joliment germer de hannetons dans les cervelles de nos contemporains !