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Page:Paul Vibert - Pour lire en bateau-mouche, 1905.djvu/64

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deux jeunes femmes légitimes et mahométanes de mon ami sont dans une position intéressante, j’ai promis d’être le parrain des nouveaux-nés, quand ils auront vu le jour — parrain tout moral, et je suis rentré tout ragaillardi et joyeux, en pensant qu’avec un bon conseil, j’avais ainsi pu faire le bonheur de toute la vie de trois êtres charmants et faits pour s’aimer.

— Voyez-vous, dans la vie, avais-je dit aux deux jeunes épouses, il n’y a qu’une chose : il faut toujours savoir s’arranger.

Si vous êtes dans ce cas, chers lecteurs ou chères lectrices, croyez-moi, passez en pays musulman et faites-vous naturaliser et convertissez-vous.

Il n’y a encore que là que l’on comprenne vraiment la vie pratique et les choses du cœur.