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VI


la bonne compagnie de naples
et le carnaval


Les voyageurs ont souvent le défaut de se moquer outrageusement des Italiens une fois qu’ils ont quitté l’Italie. Ils ne font attention qu’aux ridicules, et ils en inventent quand ils n’en voient pas. On accepte mille petits services, on reçoit de bons procédés comme s’ils vous étaient dus ; on mange le dîner, on boit le vin, on fait sa cour à la maîtresse du logis, et puis, aussitôt qu’on est parti, on raille les gens à tort et à travers, souvent avec