Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 1.djvu/173

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tacle. Ce qui donne tant de charme aux femmes italiennes, c’est leur simplicité, leur ignorance d’elles-mêmes, et une certaine bonhomie accompagnée de décence qui est très-rare dans le Nord. Celui qui repasse brusquement les Alpes et rentre en France tout à coup est frappé de cette arrière-pensée qu’on lit sur tous les jolis visages : « Je suis belle, je le sais ; j’exploite ma beauté à mon seul profit, pour mon seul plaisir, la satisfaction de mon amour propre et ma plus grande gloire. » Ainsi soit-il.