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de la donnée, qu’il transforma en bouffonnerie. Pangrazio a été pris par des corsaires, et retourne à Naples après vingt-sept ans d’absence. Tout est bouleversé dans sa famille. Il y rapporte les habitudes et le langage de son temps, et on se moque de lui. On feint de ne plus comprendre le dialecte napolitain. Dona Pangrazia parle français. Les enfants ne savent qu’à moitié l’italien. Le service de la maison se fait à l’anglaise. Lorsque le bonhomme demande le plat national de macaroni , on lui présente une tasse de thé. Sa bru le critique et le reprend à tout propos. Il découvre un complot de femmes de chambre pour lui voler son argenterie. Un aventurier a séduit sa petite-fille et doit l’enlever pendant la nuit. Pancrace est réduit à demander une audience à ses enfants, tandis que sa femme et sa bru sont sorties, et il leur expose ses griefs en termes risibles et touchants. J’ai cru un moment que cette scène allait devenir sublime. Entre les mains de Molière elle n’y eût pas manqué. Malheureusement Altavilla, toujours pressé par le