Page:Paul de Musset - Course en voiturin, Italie et Sicile, 1845, 1.djvu/379

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 371 —

qui passent à minuit près du champ de lave entendent distinctement la voix de la défunte toppatelle qui demande du secours.

Zullino avait reçu à Naples les deux cents piastres désirées. Il acheta un remplaçant et revint dans son pays. Après avoir bien pleuré sa maîtresse, il épousa la fille d’un muletier. Les bonnes femmes disent que son infidélité lui a porté malheur, parce qu’il a perdu son premier enfant et que sa femme a été défigurée par la petite vérole.

Quant au sposo felicissimo, il continue à vendre des soieries et à se croire l’homme le plus fortuné et le plus important de la Sicile, c’est-à-dire de l’Europe entière.


fin du tome premier.