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Page:Pauphilet - Contes du jongleur, 1932.djvu/87

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LE LAI DE L’OISELET

m’offres des sentences qui courent le monde. Il n’est si fou qui regrette un bien qu’il n’a pas eu.

— Veux-tu que je te répète mes deux maximes ? Tu discutes tant que je crains que tu ne les oublies.

— Je les sais mieux que toi, et depuis longtemps. Je ne suis pas si niais que tu crois peut-être, parce que je t’ai laissé échapper. Mais poursuis et donne ton troisième secret : tu peux dire ce qu’il te plaît, étant hors de mon atteinte.

— Écoute bien, car pour celui-ci, quiconque le connaît ne sera jamais pauvre. »

Comme il tend l’oreille, le vilain, dès qu’il s’agit de profit !

« Vite, crie-t-il, c’est l’heure du dîner, parle, j’attends. »

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