leur feront croire par leurs flatteries qu’ils sont bons et vertueux, et ces hommes dépravés gouverneront le royaume. Mais l’administration de ces indignes ministres appellera sur le gouvernement les jugemens divins et les vengeances du peuple. Quand les affaires publiques sont arrivées à ce point, quels ministres, fussent-ils les plus habiles et les plus vertueux, détourneraient de tels malheurs ?
Ce qui confirme cette maxime, que la prospérité d’un royaume ne dépend pas de la pompe et des richesses du prince, mais de l’administration de ministres habiles et vertueux.
Tchou-hi ajoute : « Les quatre premiers chapitres du commentaire de Thsêng-tseu expliquent le but et le plan général de l’ouvrage, que les six derniers développent plus amplement ; le cinquième est le plus important, comme expliquant les moyens par lesquels l’esprit acquiert la connaissance exacte des choses, et le sixième comme indiquant la raison ou le fondement de la perfection de soi-même. »