dre à se tenir debout ; je dus donc me résoudre à faire l’exploration la bête restant en décubitus. Je fis étendre de la paille fraîche et me couchai à plat ventre. Le fœtus avait les deux membres antérieurs sortis jusqu’à moitié canon et la tête fortement repliée sur le flanc gauche de la mère, c’est-à-dire sur son flanc droit. Je touchais à peine le bout de l’oreille et ne pouvais faire aucune manœuvre, mon bras se trouvant gêné par les membres engagés dans le bassin ; un lacs fut placé à chacun d’eux et avec le secours d’un aide je refoulai le fœtus. Il me fut alors facile de saisir le veau par la mâchoire inférieure et, en exerçant une pression de haut en bas et d’avant en arrière, je ramenai la tête que j’engageai dans l’ouverture utérine pendant que mes aides tiraient sur les lacs. La mise bas fut facilement terminée. Inutile de dire que le fœtus était mort.
On a conseillé, dans le cas où la tête ne pourrait être redressée, d’extraire le fœtus en opérant la traction sur les membres. Je crois que cette opération, ainsi faite, entraînerait fatalement la mort de la mère et de son fruit, et qu’il vaudrait mieux avoir recours à l’opération césarienne.
Lorsqu’un seul membre postérieur se présente au vagin et que l’autre est porté en avant sous le ventre, le vétérinaire doit chercher à ramener le mem-