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LES FERROPUCERONS

termina environ vers l’an 2.000, et le règne définitif de la Science Absolue, il s’écoula plusieurs années d’un moyen âge infiniment curieux.

En effet, l’homme était déjà en possession de toutes les découvertes mécaniques qui firent la gloire du monde scientifique, mais il était encore soumis à toutes les traditions de la pensée préhistorique, et cela formait un étrange mélange d’idées nouvelles et d’idées anciennes aboutissant, le plus souvent, aux conceptions les plus folles.

On connut alors toutes les joies renouvelées de la décadence byzantine, formidablement accrues par l’appui colossal que leur donnèrent les nouvelles découvertes scientifiques. Et, très certainement, on put penser que l’humanité eût roulé aux abîmes de la folie, si la prodigieuse intervention des Douze Vieillards n’était venue mettre un terme à ces débordements en enrégimentant et en disciplinant par la tempête magnétique, les nouveaux citoyens à cerveau de bronze de l’État Cellulaire.

Parmi ces folles aventures qui marquèrent la décadence du monde scientifique ancien, Hydro-