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XLVI

L’OISEAU D’OR

La grande renaissance idéaliste bouleversa, comme je l’ai expliqué déjà, toutes les idées anciennes sur la mort, sur l’infini et sur l’immortalité. On comprit que loin d’être à la recherche de l’absolu, l’intelligence humaine n’était, en somme, qu’un simple reflet de cet absolu, échappant aux idées de temps et d’espace, et que ces idées-là n’étaient, que de simples constructions provisoires inventées par l’esprit pour mettre en ordre et coordonner la matière.

On comprit que c’était là, depuis les origines du monde, l’histoire entière du progrès et que l’esprit, seul créateur, avait seul projeté, de toutes pièces, le monde tel que nous le connaissons. Cet esprit, tout naturellement, ne s’était point révélé,