Page:Payen - Anthologie des matinées poétiques, t. 2, 1927.djvu/207

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Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
Nous nous croirons encore aux heureux jours d’antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et tu me parleras d’amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans…
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.


(Les Pipeaux, Fasquelle, éd.)