jeune Jacques ; c’est une de ces nuances délicates de la pudeur des femmes. Les jeunes dames ne disent jamais ce qu’elles pensent.
« Il n’avait qu’une couronne et n’avait rien de plus »
Voilà la quintessence de tout ce qui a été dit et écrit sur l’amour et la prudence.
L’amant sacrifie tout ce qu’il a ; mais la jeune fille compte ; elle est fortement pénétrée des inconvéniens de la pauvreté ; elle glace son prétendant par ces paroles :
« Que pouvez- vous faire pour moi ? »
Le pauvre Jacques regarde tout étonné ; fouille dans ses poches, en sort sa pièce, la montre ; alors, la jeune fille lui dit : Vous n’êtes riche que d’amour, à quoi cela nous servira-t-il dans le ménage ? À ces mots, le pauvre amant se frappe la tête et part. Voici mes réflexions sur ce sujet.
— Passons les réflexions. — Jacques