Page:Peacock - Anthelia Melincourt T1.djvu/217

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à aller revoir le bois de pin, témoin de sa première infortune. Comme elle quittait la vallée de Mélincourt, un paysan croisa son chemin, et frôla en passant ses habits ; elle trouva quelque chose d’ extraordinaire dans cet hommes ; mais elle n’en fut pas autrement effrayée. En se retournant, elle remarqua qu’il faisait des signes à quelqu’un qui devait être éloigné ; mais elle n’en conclut pas cependant, qu’il put y avoir quelques rapports entr’elle et ces signes. Le jour était, serein, le soleil brillait de tout son éclat, quand elle entra dans le bois, de pin ; l’ombre produite par les arbres qui laissaient apercevoir le soleil au travers de leurs branches, formait un gracieux contraste avec la cime des rochers qui se dessinaient sur un ciel d’azur ; la nature offre rarement des scènes aussi mystérieusement solennelles. Anthélia s’arrêta un moment ; elle crut entendre