Page:Peacock - Anthelia Melincourt T1.djvu/66

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Tornado, fut conduit par l’amour des richesses, à la cote d’Angola. Lorsqu’il vit sir Oran, il fut tellement frappé de son mérite, qu’il offrit au nègre des trésors pour le posséder. Celui-ci, conduisit son élève sur le vaisseau et profita d’une occasion favorable pour quitter l’ami qu’il venait de vendre. Quand le vaisseau mit à la voile et que sir Oran se trouva séparé de toutes ses premières connaissances, entouré de figures inconnues, il tomba malade et parvint rapidement à un tel état de langueur, qu’on désespéra de sa vie ; le chirurgien du vaisseau lui donna des soins ; mais le meilleur des médecins, le temps, opéra sa guérison. Une amitié très-vive s’établit entre lui et le capitaine et lui fit oublier le nègre et les négrillons. Après trois ans de croisière, le capitaine, à la suite d’une maladie violente et d’une blessure dangereuse, renonça à l’élément