Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/100

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pouvaient être vues à leur avantage ; un jour serein, où les rayons du soleil, détruisant toutes les illusions. Ils se décidèrent à le suivre.

Ils marchèrent faiblement éclairés par la torche que portait sir Mystic, et qui cependant, d’après lui, vivifiait tout du feu de ses rayons ; il les précédait, et leur faisait remarquer de prétendus points de vue variés ; il s’extasiait sur leur beauté et l’enchantement qu’ils devaient causer à ses hôtes, quoique ceux-ci protestassent qu’ils ne voyaient que le brouillard et à peine la pâle lueur du flambeau.

M. Mystic observa, après une assez longue marche, qu’ils étaient arrivés à la jonction du temps et de l’espace ; limites absolues. Sir Fax témoigna le plaisir qu’il en éprouvait, puisqu’ils n’iraient pas plus avant. Sir Mystic les ramena par un autre