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Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/113

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jamais en arrière pour les taxes, comme les fermiers des gentilshommes. Mon fils a pris à bail une petite terre ; si je n’étais pas trop vieux, j’irais demeurer avec lui ; car c’est le plus honnête homme de la contrée, que mon fils, et qui nous aime bien. Ma vie est heureuse ; mais comme il faut finir tôt ou tard, je demande au ciel qu’il éloigne le plus possible, le moment où je dois faire mes adieux au monde.

— Ainsi vous êtes à votre aise, mon ami, dit sir Forester.

— Que le ciel vous protège, messieurs, je suis content de mon sort et ne demande rien de plus.

— C’est bien, dit sir Fax ; mais prenez en attendant mieux.

— Je vous remercie, répondit le vieux fermier, les choses vont assurément assez mal ; mais il vaut encore mieux les voir