Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/119

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son désappointement et son inquiétude aux diverses venues de Pierre, qui les avertit enfin que le dîner était servi.

Que sir Forester, eut perdu l’appétit, cela ne surprit nullement sir Fax ; mais que sir Oran s’assit à table sans manger, cela lui parut très-singulier. L’impatience de sir Oran augmentait de moment en moment, il se leva de table, prit une bougie à la main, et parcourut toutes les chambres du château, regardant dans tous les coins, au grand amusement de Pierre, qui le suivait, et qui resta convaincu que le pauvre gentilhomme avait perdu la tête pour sa jeune maîtresse ; elle était, il n’en doutait pas l’objet de ses recherches. Cette conviction fut augmentée par l’inattention avec laquelle sir Oran écoutait toutes les assurances qu’il lui donnait, que la jeune lady n’était pas au château. Le baronnet ayant examiné tous les appartemens, rentra