Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/153

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— Vous me direz, sans doute, reprit Forester, que les noms d’Hampden et de Milton, sont associés aux plaines de Buckinghamshire, et je ne puis pas me rappeler maintenant, les noms des vrais amis de la liberté qui sont associés aux rochers escarpés du Cumberland. Nous avons vu des hordes de poëtes faire raisonner, dans les montagnes, les cordes de leur harpes, en l’honneur de la liberté et de la vérité ; et maintenant ces harpes vendues à l’orgueil du luxe et du pouvoir, sentent frémir leurs cordes sous les doigts des apôtres de la superstition.

— Tout ce que je puis dire, répondit sir Fax, c’est qu’il n’y a rien dans la nature des montagnards, qui sente la liberté ; les ignorans sont esclaves mêmes, s’ils habitent les andes, et les sages seront toujours libres, en cultivant des savannes. Qu’y a-t-il de plus stupide et de plus