Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/160

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Comme sir Oran n’était pas accoutumé aux longs débats, et qu’il n’etait pas venu avec le projet de balancer les droits des parties ; mais bien de secourir celles qui l’intéressait, il prit une chaise, tomba sur les assaillans, et les força bientôt à évacuer la place. Sir Bonus et le père firent leur retraite dans l’appartement de sir Forester qui, cédant à leurs demandes, se leva pour aller au secours de leurs gens ; mais il en fut empêché par le retour de sir Oran, qui rentra dans la chambre, chassant devant lui les laquais. Il les poussa dans un coin où il les garda à vue, pendant que les jeunes amans se hâtaient de descendre dans la cour de l’auberge, où leur chaise était préparée, le bruit des fouets et le retentissement des roues, annoncèrent bientôt qu’ils étaient en sûreté, et toutes les espérances que cette rencontre avait fait concevoir au père et à sir Bonus,