Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/19

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Cette foule à son tour prit la fuite quand sir Oran arriva, et que semblable à l’Ajax d’Homère ou au Rodomont dans les murs de Paris, ou même à Rolland au château d’Aigremont, il tomba sur les fuyards qui, également pressés par la force centripète et la force lentifuge, ne pouvaient se mouvoir. De ce cercle s’élevaient des imprécations et des juremens affreux. Enfin, sir Oran, las de battre, s’ouvrit avec son arme redoutée, un libre chemin jusqu’au barouche et reprit son ancienne place sur le siège, d’où il regardait encore avec défiance de tous les côtés. Sir Forester, qui avait été forcé de se séparer de lui au commencement de la scène, accourut avec vivacité au point où était la société. Mistriss Pinmoney, à demi-morte de frayeur, pressa sir Télégraph départir ; celui-ci fit claquer son fouet et les chevaux se mirent en marche à ce signal bien connu.