Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/193

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

sans que j’aie l’air d’y avoir contribué, et vous verrez, dans peu de jours que je sais servir mes amis sans me compromettre.

Il continua ses visites, l’amusant quelquefois avec des espérances éloignées ; souvent l’affligeant par des difficultés qu’il disait éprouver. Il paraissait continuellement occupé de la rendre à la liberté et déplorait les délais que des obstacles imprévus apportaient à son dessein ; mais toujours il l’assumait qu’il veillait sur elle, et que sous sa protection, elle n’avait rien à craindre. Il se flattait qu’Anthélia bercée par la crainte et l’espérance, ennuyée de la solitude, fatiguée de lord Anophel qu’il engageait, chaque jour, à se rendre plus désagréable, en viendrait enfin, à lui offrir sa main et sa fortune, comme un faible dédommagement de la perte de son évêché futur.