Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/43

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et aux cavaliers ; je n’ai pas voulu exclure les visites de curiosité ; mais je ne veux pas détruire le bonheur de ces paisibles habitans, en rendant leurs retraites trop abordables pour ces oisifs qui passent une partie de l’automne à visiter les rochers et les bois, pour lesquels ils n’ont cependant ni yeux, ni oreilles, et qui corrompent les mœurs et les sentimens des simples montagnards, en introduisant le luxe au-delà des barrières que la nature semblait avoir opposées à ses invasions ; barrières que les désœuvrés qui font partie de ce qu’on appelle la bonne compagnie, semblent avoir pris à tâche de renverser, en inondant les montagnes et les vallées de la folie et de la corruption de la capitale, en bannissant peu-à-peu l’innocence, la santé, la simplicité de la vie, de leurs dernières retraites, comme on le remarque dans les