Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/76

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et Anthélia, n’avait pas été contrarié ; il ressemblait au cours tranquille d’une rivière qui serpente sur un lit de fleurs. Sir Forester devait aller, sous peu de jours, habiter le château, et terminer le roman, comme ils finissent tous, par le mariage.

Après le départ des dames, sir Forester observa, avec anxiété, que la mélancolie ordinaire de son ami Oran, s’était visiblement accrue ; l’opinion de sir Fax, était, qu’il éprouvait une tendre passion ; mais qui, de miss Danaretta ou de miss Mélincourt, en était l’objet ? cela n’était point aisé à déterminer. Sir Oran recherchait plus que jamais la solitude ; il passait la plus grande partie des jours dans les bois, quoiqu’ils fussent dépouillés par le triste et froid novembre ; il partait toujours avant le déjeûner ; mais il était constamment de retour pour dîner à l’abbaye, sa