Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/79

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bités pour prendre des rafraîçhissemens et du repos. Les amans et les voyageurs modernes ayant perdu cette force qui permettait aux chevaliers de passer une semaine ou deux dans les forêts, sans boire ni manger, ou dormir, perte qu’on ne saurait déplorer trop vivement, et vraiment irréparable.

Le premier soir de leur course, ils arrivèrent dans une petite auberge ; ils apprirent qu’on ne pouvait leur donner de chambre, faute d’en avoir, et que le parloir, seule pièce où l’on pût se reposer, était retenu par deux gentilshommes qui comptaient y passer la nuit, mais qui ne feraient peut-être pas de difficultés pour le partager avec les nouveaux venus. Ils firent demander cette permission ; le messager étant revenu avec une réponse affirmative très-honnête, ils entrèrent dans l’appartement et reconnurent à leur grande