Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/85

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raître une belle nuit, laissant derrière eux tout le matériel de leur banque : se composant de plusieurs mains de papier, de douze gros livres de compte, de deux encriers, de quelques paquets de plumes et d’une planche de cuivre gravée ; ce mobilier leur ayant paru suffisant pour satisfaire aux réclamations de la multitude, et répondre de leur créance qui ne s’élevait qu’à la modique somme de cent mille livres sterling.

Sir Fax s’adressa pour avoir des explications particulières, à un révérend qui était à quelques distancés de la foule, et ne donnait aucun des signes de rage du désespoir qui étaient empreints sur la figure de ses biens-aimés frères de la ville de Guilgudgeon ; vous paraissez monsieur, lui dit sir Fax, supporter cette calamité avec la résignation d’un chrétien ?