mer, les modérer, les diminuer même. La digitale, la quinine, l’aconit, remplissent bien cette indication.
Enfin, il existe quelquefois des contractions anormales, des mouvements spasmodiques, des troubles irréguliers auxquels l’administration de certaines substances met souvent un terme (musc, valériane, camphre, bromure de potassium). Il est très-heureux pour le médecin de pouvoir ainsi influer, à son gré, sur le grand moteur de l’organisme, et le maintenir dans une salutaire limite de fonctionnement.
2° Respiration. — Cet acte essentiel de l’existence est aussi susceptible d’éprouver des changements sous l’influence des agents thérapeutiques. Leur point de départ réside dans les fonctions de l’innervation ou provient indirectement de la solidarité d’action du cœur, du poumon et des centres nerveux. Cette subordination des grands actes organiques est une condition défavorable pour l’appréciation des changements survenus à la suite d’un traitement ; une seconde difficulté tient à cette circonstance que la respiration est un acte demi volontaire, et, dans son appréciation, on peut attribuer à une substance ce qui est l’œuvre d’autres impressions étrangères. Nous avons été fréquemment à même de juger l’action de l’acide arsénieux dans cette affection, malheureusement trop fréquente, du cheval ; nous voulons parler de la pousse. L’animal, frappé de cette maladie, a le flanc altéré ;