En même temps je demandai au conseil à faire en commun des éditions avec la librairie, à peu près comme seront faits en commun plusieurs fois les cahiers indépendants de cette seconde série. On préparait alors la brochure de Gaston Moch sur l’armée de milices. On pouvait en faire un bon cahier. Je demandai que l’édition fût faite à frais communs, brochure pour la librairie et cahier pour les cahiers. Herr me donna cette réponse, recommandée à la poste et copiée au copie de lettres. J’omets les passages privés.
— Provisoirement nous vous permettons de les garder pour vous.
— Société Nouvelle, — 17, rue Cujas, —
— — Il nous paraît impossible, aujourd’hui que vous êtes résolu à entreprendre une œuvre que nous sommes unanimes à juger mauvaise, de reprendre à l’heure présente une collaboration cordiale et utile. Nous vous demandons donc de reprendre régulièrement votre liberté, et de nous rendre la nôtre.
En conséquence nous vous demandons de nous remettre le dossier des affaires d’édition qui concernent la maison et qui peuvent être restées entre vos mains : nous vous demandons de nous remettre le travail de préparation fait en vue du deuxième volume de Jaurès, dont la publication incombe à la Société ; nous vous demandons enfin de faire connaître régulièrement aux imprimeurs et fournisseurs avec lesquels vous avez été en relation au nom de la Société, que les ordres que vous donnerez et les commandes que vous ferez dorénavant n’engagent plus à aucun degré la Société.