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fréquentation devint très nombreuse[1]. Le romancier se fit ainsi une clientèle considérable, puissante, mélangée. Comme il était fécond il donna un très grand nombre d’images à un très grand nombre de mémoires individuelles. Ainsi que ce médecin de petite ville dont parle Santerre[2], il a donné, sans l’avoir voulu, ayant voulu sans doute le contraire, un très grand nombre de très pernicieux enseignements.
Ayant acquis par son enseignement mélangé la notoriété puis la gloire littéraire, Zola mit brusquement, et dans des circonstances inoubliables, toute sa gloire et toute sa personne et toute sa force révolutionnaire et
- ↑ Il est intéressant de classer les romans de Zola d’après leur tirage :
La Débâcle a été tirée à 196.000 Nana 182.000 Lourdes 149.000 L’Assommoir 139.000 Germinal 105.000 Le Rêve 105.000 Rome 100.000 La Bête Humaine 94.000 Pot-Bouille 92.000 Le Docteur Pascal 90.000 Une Page d’amour 88.000 Paris 88.000 L’Argent 86.000 Au Bonheur des Dames 68.000 L’Œuvre 57.000 La Joie de vivre 51.000 La Faute de l’abbé Mouret 49.000 La Curée 47.000 Le Ventre de Paris 40.000 La Conquête de Plassans 37.000 La Fortune des Rougon 33.000 Son Excellence Eugène Rougon 32.000 - ↑ Fécondité, page 61.